« On peut donc dire…que si d’aucuns ont insisté tantôt sur les facteurs économiques, tantôt sur les conditions socio-historiques du développement, Njoh-Mouelle rappelle que nullement bon en soi, le développement aboutit au malheur de l’homme s’il est livré à lui-même. Aussi en valorise-t-il la dimension souvent négligée, essentielle pourtant: ainsi, du développement, dit-il, relève tout ce qui permet l’épanouissement de l’humain en l’homme; et s’y oppose en revanche tout ce qui l’inhibe. Par conséquent, rien n’a de valeur si ce n’est l’homme lui-même, c’est-à-dire l’individu, aune à laquelle tout doit se mesurer, le développement compris…Entre cet individu ainsi privilégié et sa communauté, la passerelle jetée est constituée par l’esprit scientifique, philosophique et artistique. »
Guillaume Gnepi, p. 53
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