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Actualité du 24-11-2013

Les jeudi 21 et vendredi 22 novembre 2013 :Colloque international de philosophie

Le Président du Cer.ca.phi, E. Njoh Mouelle, a prononcé la conférence inaugurale du colloque international de philosophie portant sur le thème général : Vie et éthique, de Bergson à nous

Vie et éthique, de Bergson à nous. (ARGUMENTAIRE)

En novembre 2007, Le Cercle Camerounais de philosophie (CERCAPHI) avait organisé son premier colloque international autour du thème général : « La philosophie et les interprétations de la mondialisation en Afrique ». (Les Actes de ce colloque sont disponibles à la librairie des Editions L’Harmattan à Yaoundé et en France.

De quoi s’agit-il cette fois-ci à travers le thème général portant sur « Vie et éthique, de Bergson à nous » ? Le Cercle Camerounais de philosophie (CERCAPHI) se propose de faire réfléchir sur le traitement réservé et à réserver, non pas seulement au vivant-homme, mais à la Vie considérée dans toutes ses manifestations à travers les règnes animal, végétal et même minéral. Il ne s’agit pas d’un colloque entièrement consacré à Henri Bergson, contrairement à ce que pourrait laisser penser l’intitulé de son thème général. C’est que l’unité de la vie, en même temps que sa diversité, ont trouvé un moment de réaffirmation dans le concept bergsonien d’ « Elan vital » élaboré dans son œuvre intitulée ‘ « L’Evolution créatrice ».Une unité que le souci exprimé aujourd’hui par les écologistes et les environnementalistes au sujet des menaces qui pèseraient sur l’ensemble de la planète est venue de nouveau souligner. Mais le souci des écologistes et des environnementalistes concerne-t-il réellement la vie dans ce qu’elle peut comporter de sacré ? Ce souci ne serait-il pas plutôt celui de la maîtrise économique des ressources naturelles ? Quelles questions d’ordre éthique seraient liées aux ressources d’eau, à l’énergie, au réchauffement de la planète et aux changements climatiques sur lesquels les spécialistes ne s’accordent pas en ce qui concerne l’impact de l’action de l’homme ?

Selon toute apparence, une nouvelle étape dans la désacralisation de la Vie et de la nature serait en train d’être franchie, contrairement aux apparences ; elle concerne le vivant qu’est l’être humain, et dont les divers organes du corps se trouvent être marchandisés comme des sortes de pièces détachées, quand ce ne sont pas des embryons humains ou des ovules congelés pour inséminations artificielles qui sont l’objet de transactions !

La mise au point de la technique de génie génétique, l’aboutissement des recherches consacrées au séquençage du génome humain ont ouvert des perspectives de transformation du vivant en modifiant le patrimoine génétique des organismes, tant humains que végétaux. Un courant de pensée dénommé « bioéthique » est né de l’inquiétude crée par ces résultats, notamment les possibilités de clonage de l’homme !

Il y a donc lieu de s’interroger sur le bien-fondé de cette inquiétude qui s’inscrit dans le cadre d’une préoccupation éthique. Au cœur de tout souci éthique se trouve l’intérêt ou la considération pour la valeur. Quelles sont les valeurs qui demandent à être prises en compte dans le traitement réservé aux vivants en général et à l’homme en particulier ? Serait-ce des valeurs de dignité et de liberté ou toute autre valeur qui découlerait du point d’origine et notamment d’une origine divine de la Vie et du Vivant ? Serait-ce à dire que pour une conception évolutionniste et non créationniste de la vie, celle-ci serait moins concernée par la question éthique ? Le principe de l’existence de Dieu serait-il au fondement de toute l’éthique du vivant ?

Telles sont les interrogations et bien d’autres encore que les universitaires du prochain rendez-vous philosophique vont examiner dans le cadre de trois ateliers que ponctueront quatre séances plénières.



RAPPORT GENERAL DU COLLOQUE



En novembre 2007, Le Cercle Camerounais de philosophie (CERCAPHI) avait organisé son premier colloque international autour du thème général : « La philosophie et les interprétations de la mondialisation en Afrique ». (Les Actes de ce colloque sont disponibles à la librairie des Editions L’Harmattan à Yaoundé et en France.

De quoi s’est-il agi cette fois-ci à travers le thème général portant sur « Vie et éthique, de Bergson à nous » ? Le Cercle Camerounais de philosophie (CERCAPHI) s’est proposé de faire réfléchir sur le traitement réservé et à réserver, non pas seulement au vivant-homme, mais à la Vie considérée dans toutes ses manifestations à travers les règnes animal, végétal et même minéral. Il ne s’est pas agi d’un colloque entièrement consacré à Henri Bergson, contrairement à ce que pouvait laisser penser l’intitulé de son thème général. C’est que l’unité de la vie, en même temps que sa diversité, ont trouvé un moment de réaffirmation dans le concept bergsonien d’ « Elan vital » élaboré dans son œuvre intitulée ‘ « L’Evolution créatrice ».Une unité que le souci exprimé aujourd’hui par les écologistes et les environnementalistes au sujet des menaces qui pèseraient sur l’ensemble de la planète est venue de nouveau souligner. Mais le souci des écologistes et des environnementalistes concerne-t-il réellement la vie dans ce qu’elle peut comporter de sacré ? Ce souci ne serait-il pas plutôt celui de la maîtrise économique des ressources naturelles ? Quelles questions d’ordre éthique seraient liées aux ressources d’eau, à l’énergie, au réchauffement de la planète et aux changements climatiques sur lesquels les spécialistes ne s’accordent pas en ce qui concerne l’impact de l’action de l’homme ?

Selon toute apparence, une nouvelle étape dans la désacralisation de la Vie et de la nature serait en train d’être franchie, contrairement aux apparences ; elle concerne le vivant qu’est l’être humain, et dont les divers organes du corps se trouvent être marchandisés comme des sortes de pièces détachées, quand ce ne sont pas des embryons humains ou des ovules congelés pour inséminations artificielles qui sont l’objet de transactions !

La mise au point de la technique de génie génétique, l’aboutissement des recherches consacrées au séquençage du génome humain ont ouvert des perspectives de transformation du vivant en modifiant le patrimoine génétique des organismes, tant humains que végétaux. Un courant de pensée dénommé « bioéthique » est né de l’inquiétude crée par ces résultats, notamment les possibilités de clonage de l’homme !

Il y avait donc lieu de s’interroger sur le bien-fondé de cette inquiétude qui s’inscrit dans le cadre d’une préoccupation éthique. Au cœur de tout souci éthique se trouve l’intérêt ou la considération pour la valeur. Quelles sont les valeurs qui demandent à être prises en compte dans le traitement réservé aux vivants en général et à l’homme en particulier ? Serait-ce des valeurs de dignité et de liberté ou toute autre valeur qui découlerait du point d’origine et notamment d’une origine divine de la Vie et du Vivant ? Serait-ce à dire que pour une conception évolutionniste et non créationniste de la vie, celle-ci serait moins concernée par la question éthique ? Le principe de l’existence de Dieu serait-il au fondement de toute l’éthique du vivant ?

Telles sont les interrogations et bien d’autres encore que les universitaires du rendez-vous philosophique des 21-22 décembre ont eu à examiner dans le cadre de trois ateliers ponctués par quatre séances plénières.
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Arrivée du Ministre de l'Enseignement Supérieur accompagné du Recteur de l'Université de Yaoundé1 du Doyen et du chef de département de philosophie

Njoh Mouelle préside la 2eme plénière du 22/11/2013


Le Président du CERCAPHI E. Njoh Mouelle

photo de famille

quelques vues de la salle pendant la leçon inaugurale de Njoh Mouelle




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(C)octobre 2007 Réalisation BDSOFT