Depuis décembre 1995, je fais fonctionner une association philosophique
dénommée Cercle Camerounais de philosophie (CER.CA.PHI.).
On pourra prendre connaissance des extraits d'articles importants de ses
Statuts que je publie ci-dessous. La plupart de ses membres sont de jeunes
enseignants, professeurs de lycées préparant des thèses
de doctorat ainsi que des assistants et chargés de cours de l'enseignement
supérieur, déjà docteurs. Le CER.CA.PHI a montré une
préoccupation sérieuse à l'égard des élèves
des classes de philosophie de l'Enseignement secondaire. C'est ainsi que
pendant plus de cinq ans il a tenu à organiser à leur intention
avant chaque session du baccalauréat, une semaine entière
d'encadrement à travers l'organisation, tous les après-midi
de séances d'explication des œuvres inscrites à leur
programme officiel. Ces rencontres ont donné lieu à la publication
des premiers numéros du Bulletin du Cercle dont on peut voir ici
reproduite la page de couverture du numéro 2. Le Ministère
de l'Education Nationale ayant reconnu le sérieux du Cercle, n'a
pas hésité à lui accorder la prise en charge des frais
d'éditiondes deux premiers numéros de son bulletin. C'est
ce qui explique la mention de ce ministère sur la page de couverture.
Le Cercle entend cependant mettre davantage d'accent désormais sur
les travaux de recherche de ses membres en vue des publications plus scientifiques.Parmi
ses activités , le Cercle Camerounais de philosophie est fier de
mentionner l'organisation de deux tables rondes lors de la seconde journée
internationale de la philosophie, instituée par l'Unesco et observée
pour la première fois le 21 Novembre 2002 à Paris et dans
plusieurs autres villes du monde. A Yaoundé donc ,le 21 Novembre
2003, deux tables rondes ont réuni à Yaoundé des philosophes
tels que Marcien Towa, Eboussi Boulaga, Dimi Charles, Mme Belle Wangue
, Hubert Mono Ndjana et moi- même. Le " Centre Culturel camerounais " était
archi plein ce jour-là, pris d'assaut par des étudiants et
des lycéens. Le moment attendu par tous, parce que annoncé et
soigneusement préparé par nous, aura été, pour
clôturer la journée en beauté, la représentation
théâtrale du procès de Socrate par une troupe expérimentée
de Yaoundé, dirigée par une dame et prise en charge par le
Cercle en ce qui concernait la confection des costumes et les frais occasionnés
par les répétitions. Quelques photos sélectionnées
montrent une vue de la salle au moment du spectacle et les conférenciers
des tables rondes.
A l'exception de la célébration de cette journée
internationale de la philosophie, le Cercle a coutume de se réunir
au moins une fois par trimestre et chaque fois que nécessaire,
pour entendre et débattre d'une communication. Il lui arrive aussi
de faire organiser à Yaoundé ou en dehors de Yaoundé (
Bafoussam, Douala) des conférences publiques sur la demande de
ses "antennes" locales.Depuis Mars 2004, le Cercle anime mensuellement
le "café Philo" en association avec le Centre culturel
Français François Villon.
Avant
d'en arriver au CER.CA.PHI., j'avais déjà eu à lancer
un projet du genre, mais interdisciplinaire, en 1984, pendant que j'étais
en poste à la tête de l'Ecole Normale Supérieure
de Yaoundé. Il s'était agi cette fois là d'un Cercle
universitaire d'études et de recherches interdisciplinaires. On
peut voir exposée ici la page de couverture de son bulletin n° 1
intitulé " Le SYNOP ", contenant non seulement les textes
des communications, mais encore le compte rendu des discussions. Le SYNOP
a cessé de fonctionner à la suite des mutations de plusieurs
de ses membres devenus indisponibles.
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